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Boliviaaa ***
J'suis pressé lààààà, barrez vous con de mimes !!
Ah bien le bonjour, cela fait un temps que nous ne nous sommes pas revu sur cette page...
Histoire de faire un petit récap, en Mai dernier, après un petit tour au nord Chili, Antofagasta, je me suis amusé à traverser toute le continent d'Ouest en Est en passant par les chutes d'Iguazu. Arrivé sur la belle ile de Florianopolis au Sud du Brésil, oú j'ai retrouvé ma compagnon de route Leyli pour 2 semaines de routes dans les régions du sud. J'ai retrouvé ensuite sur Curitiba des copains de Rennes pour une super semaine, avant de m'en aller sur Rio de Janeiro.
J'ai en effet après plusieurs mois de recherches trouvé un nouveau volontariat dans une auberge snack bar, dans une belle favela de Rio de Janeiro. Là bas j'y ai rencontré que du beau monde ! Mon hostel, le RUN VIDIGAL, situé dans les hauteurs de la favela Vidigal, une favela pacifiée ;) Chaque jour était accompagné d'une vue magnifique, et de rigolade avec mes collègues Charlotch, Corinna, Yuliaaa, David, Felip et tous les voyageurs, backpackers que nous avons rencontrés Allemands, Danois, Anglais, Quebecois, et autres internationnaux... J'ai passé la bas un mois fantastique, à grimper les rues pentues de la favela, à me regaler de Cachaca, d' Acaï. Mon job à été d'aider le cuisto australien David à préparer les meilleurs burgers de la favela, et aider au bar Felip le barman brésilien. De ballades en randos, de fêtes dans les rues, en chill sur la plage, j'ai pu vivre une vie de quartier entre locaux et internationnaux qui vivent ici pour du business, les prépas de JO, ou juste de passage.
A la fin du mois de juin, il ma fallait m'en aller avec enormément de regrets... J'ai passé là bas une vie formidable en famille ! Mais apparemment en voyage, une famille perdue signifie une famille de retrouvée ! Un nouveau copain arrive a Santa Cruz de la Sierra --> BOLIVIAAAA
Un bus m'enmènera à la frontière, avec une climatisation meurtrière... Gros coups sur la nuque pour retrouver mon Hugo, et je passerai les dix prochains jours sous différents symptomes, fatigue, poumons défectueux, trachée douloureuse, bloquage d'un nerf entre le cou et le bas du ventre, fièvre, crampes au ventre... Chaque jour une nouvelle surprise ! Cela m'a permis de tenter une belle expérience avec une vieille dame native du petit village ou nous sommes passés. Une curatrice qui combat le mal par le mal, nombreux punchs dans le dos, prières et invocations... Deux jours de tranquilités, et c'est alors que de belles crampes au ventre m'obligent à me rendre à l'hopital. Le Doc me déclarera une Salmonellose... pfff
Sinon pour ce qui est du voyage, j'ai donc rencontré mon pote à l'Est à Santa Cruz, pour se rendre á Samaipata. Un bled sec, très sympa, européen, animé et avec des vestiges Inca, des cascades, des randos et la fameuse ultime randonnée de Guevara. Là où il perdera la vie, et laissera perdurer un rêve de chance et possibilité au peuple Bolivien. Samaipata reste une destination superbe, oú il est possible de se poser et savourer le calme des différents hostels du coin, le pain francais, le café et le miel local... bref rendez y vous !
De Samaipata, nous trouverons un voyage en camion stop pour rejoindre Sucre. Un voyage de 15 heures. Nous rencontrons le chauffeur Ugo vers 4h pm aux portes du village, et nous embarquons derrière, avec la cargaison. En général les camions transportent des sacs de farine, de grains, des patates, ou des sacs de choses non identifiés... Nous avons eu la grande chance d'être embarqués avec de la ferrail, des grillages, et des poteaux métalliques... Heureux comme des pincons, les cheveux aux vents, à profiter des rayons de soleil et des montagnes. Mais comme deux touristes mal expérimentés, la nuit est tombée, le camion monte, monte, et monte encore en altitude, on débarque au milieu des plateaux à 3 000m, sur des chemins terreux et très cabossés. Une petite pause tard le soir pour se manger un plat de tripe de moutons sur le bord de la route. Nous aurons de plus des soucis de mécanique pendant la nuit, nous aiderons le gars avec les mains gelées, dans le noir, a jouer avec des petites durites... La température chute, et nous on est comme deux couillons mal habillés. On s'enveloppe dans une bâche qui, plus tôt nous répugnait et que nous ne voulions pas toucher. Pendant la nuit, on à oublier tout ca, et on s'est enrouler comme des crêpes dans la bâche, sur les grillages en fer froid... Une nuit claire, étoilée et mythique !
On arrive dans les hauteurs de Sucre au petit matin, premières lueurs de soleil les plus agéables depuis la Patagonie ! Une douche, une machine pour récupérer les fringues souillées par la poussière du trajet et la crasse de la bâche et un bon repas pour le moral ! Le chauffeur nous invite à passer le lendemain dans son village, il nous indique que le marché y est réputé ! Pour nous ca veut dire petite visite chez l'habitant, rencontre des locaux, et bonne expérience en vue !
On se retrouve donc le soir dans un coin de Sucre, nos sacs sur le dos, on se mange une salchipapa d'un des nombreux cuisto de rue en l'attendant. Le camion arrive, on le reconnait direct, faut dire au'on y a passé un bout de temps dans sa benne ! On embarque avec 3 aurtes boliviens derrière, il nous file une couverture faite par sa femme, on sent là une affection particulière pour nous ! Yalaaa
On arrive le soir chez lui, une dizaine de cochons à la porte, des poules en pagaille, on passe la porte, la seconde et on arrive dans leur pièce de vie. Un lit avec 3 mômes qui dorment, un gros bruleur sur le sol pour faire la popote, et quatre murs. Ugo sort nous chercher trois peaux de moutons, les pose au sol et nous invite à nous coucher là, au pied de leur lit. Demain c'est le marché, faut se lever tôt pour être en forme ! A savoir que demain c'est aussi la finale de la Coupe d'Europe de footch ball, FRANCE vs PORTUGAL. On veut pas louper ca !
Premier réveil, 4h, il fait encore nuit... il fait bien froid. Deuxième réveil, 7h, la grand mère passe à nos pieds, allume le gaz et commence à faire chauffer la soupe et le thé. On emmerge gentiment, première impression, ca sent le bouc ! Bonjour tout le monde, on nous offre la soupe de blé, petits morceaux de viande, et une farine à mélanger afin d'épaissir le tout. On s'habille, et on débarque dans le pueblo, tous les camions sont déjà déchargés, les fruits sont sur les "étales", oú plutot sur une bâche sur le sol poussiéreux. On fait plusieurs fois le tour du bled, et á chaque instant de nouveaux stand s'installe. Vers 11h, on se pose boire un café, et on voit débarqués de plus en plus de peaux blanches... on comprend enfin que ce fameux marché est aussi et surtout un marché traditionnel réputé dans les guides de voyage, et oú les gringos de passage à Sucre se font escale ici à Tarabuco. Nous on ira aider notre hôte à vendre ses mandarines. " Mandarina ! Mandarina !!! Buenas son las Mandarinas ! Bajataaaas "
Plus tard, une heure et demie avant le début la finale Ugo nous demande de l'aider pour embarquer quelques marchandises, Ouais pas de soucis ! On à charger 70 sac de maïs de 50 kg chacun... Une terminera le boulot à la fin de la 1ere mi-temps. On s'esquive de là, on file dans le bout de centre plus loin pour trouver une TL, premier bar oú quatres locaux écoutent le match par radio... on s'enfille une bière en deux deux, et on bouge trouver un meilleur endroit. Dans l'angle on trouve un petit shop avec une TL branché sur le match. Ni une ni deux on s'installe avec le couple de vendeur, on ouvre le frigo, deux bières, des biscuits, et nous voilà dans la partie !
On ressortira perdant et saouls comme des cochons...
On retrouve la famille, petite partie de footch ball avec les jeunes sur le terrain vague derriere, pus c'est l'heure de la cuisine ! On se rend dans leur cuisine, une pièce à l'écart, fumeuse, cuisine au feu de bois. On se partage une boite de terrine de cochon qu'Hugo avait ramené, les petits n'apprécient pas trop, les adultes en mangent avec plaisir !
Gros repas en famille, dans la cuisine. A savoir qu'il n'y a ni table, ni salle d'eau, ni autre comodité. On mange dans la gamelle et pis c'est tout ! Hugo ouvrira son sac pour montrer tout le matériel qu'un gringo transporte dans son sac à dos. Puis c'est l'heure du dodo, tous le monde retourne dans son chez soi, demain on décolle pour Sucre. Ugo doit transporter ses 3.5 tonnes de maïs à Santa cruz de la Sierra au petit matin. Ca signifie la fin du voyage pour nous. On se lève tranquillement avec le soleil, photos souvenirs et ciaooo amigos !!
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De Sucre, nous nous rapprochons de Uyuni et son Salar, Hugo á fait le voyage jusqu'ici, on se motive donc à embarquer pour un nouveau tour guidé en 4x4 sur le salar. Une fois de plus on a la chance d'arriver en groupe, un super groupe formé de trois Allemands rencontrés plus tôt sur la route, Anna Timo et Tessa. A nous 5 plus une Argentine nous remplissons le 4x4, nous trouvons une entreprise, les courses sont faites, on peut donc décoller !
L'entreprise avait mis un point d'honneur sur notre sécurité, et notre bien être pendant le tour, c'est tout de même quelque chose d'important ! Il a même insisté sur le fait qu'il n'y aura aucun problème d'alcool avec le conducteur... Moi perso je ne vois pas de quoi il parle, la première fois que j'ai fait ça, tout c'était bien passé. Bref !
C’est en effet dès le premier soir que nous comprenons de quoi il parlait. Le chauffeur guide nous emmène jusqu’à notre hôtel de sel, et c’est après nous avoir indiqué que le départ est à 7h le lendemain, et qu’il dort juste ici dans le couloir que nous le voyons se casser avec le 4x4… Pour nous rien ne change, on a nos réserves de bières, d’ailleurs il est l’heure de passer aux choses sérieuses !
Au petit matin, toujours pas de 4x4, pas de chauffeur, il peut très bien avoir percé un pneu, et prendre un peu de retard ! Mais lorsqu’il arrive et qu’il demande aux gens de l’hôtel de charger nos affaires sur le toit du 4x4, Hugo m’interpelle sur le fait qu’il parait fatigué, peut être même encore bourré. Oh non, on ne devrait pas avoir ce genre de soucis ! Penses-tu ! Il me rit au nez, il ne peut me regarder dans les yeux, et je lui informe qu’Hugo va prendre le volant car lui est juste dangereux, il acquiesce et nous file les clefs direct Ahah, quelle blague ! Bref on fait un peu de route, on arrive enfin à trouver un téléphone et du réseau pour informer la boite, qui nous envoie directement un nouveau chauffeur et une nouvelle auto. Le type veut se barré avec toute la nourriture et l’essence que nous avons acheté le jour précèdent. Je me prends la tête avec lui bien une heure pour le convaincre de nous laisser tout cela. Impossible de lui trouver une raison. Son sang-froid commence à se réchauffer, le mien fait de même et je décide de laisser pisser car tous mes collègues sont là, la pensée au vent, à contempler le beau désert de sel de l’autre côté.
On restera comme des nazes, un peu perdu dans cette immensité, sans rien à boire ni à manger, en attendant notre nouveau compagnon de route. Elmer, une bombe, un chauffeur plus rapide que les autres ! On devra donc rattraper tout le temps perdu en passant brièvement devant chaque roche ou plan d’eau normalement tant attendu. Le tour se fera sans personne sur notre route, un petit luxe que l’on payera lorsque le 4x4 décidera de s’éteindre pour aucune raison apparente. Enfin une auto, d’un tour privée un peu différent passe, un bricoleur expert nous trouve la panne directement, il suffit de shunter les câbles électriques, couper ci et ça, et de jeter les clefs de la voiture par la fenêtre. On se fait toucher les files et c’est reparti !
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